Thibault, stagiaire en alternance
Quel est ton parcours ?
J'ai obtenu un baccalauréat des « Sciences et Techniques de Laboratoire (STL) » avec l’option Chimie. Ensuite je me suis dirigé vers un DUT Mesures-Physiques à Lannion. Je réalise actuellement, en alternance à IFREMER, ma deuxième année de DUT.
L’alternance consiste à réaliser une partie de sa formation en entreprise puis l’autre partie en école. Dans mon cas, j’effectue un an complet à l’Ifremer, puis 2 mois à l’IUT- Lannion, pour ensuite revenir à l’Ifremer pendant quelques mois et terminer ma formation. L’avantage de faire cette formation en alternance est de pouvoir découvrir le monde du travail plus rapidement. Ce schéma d’étude permet à la fois d’acquérir un corpus de connaissances théoriques à l’IUT, et de le mettre en pratique en menant une étude prédéfinie afin de répondre aux besoins scientifiques et analytiques de l’entreprise.
A l’IFREMER je suis encadré par Livio Ruffine, chercheur, expert dans le domaine des hydrates de gaz.
En quoi consistent tes études actuelles au laboratoire Cycles Géochimiques de l’unité Géosciences Marines ?
Je travaille sur les hydrates de gaz, des composés solides, cristallins, formés de molécule d’eau formant une cage dans laquelle sont piégées des molécules de gaz. Les hydrates sédimentaires constituent le plus important réservoir de méthane sur terre. J’étudie la cinétique de formation de ces hydrates de gaz (ici les hydrates de méthane) dans différents sels afin de mieux comprendre l’influence des sels que l’on retrouve dans l’eau de mer sur la vitesse d’accumulation de ces cristaux dans le sédiment marin.
Par conséquent, j‘observe surtout le temps de formation des hydrates en fonction de critères qui permettent d’améliorer le contact entre le gaz et l’eau.
L’étude des hydrates nous permet de mieux comprendre le cycle du carbone des océans. Ils sont présents sur pratiquement toutes les marges continentales, et le méthane qu’ils renferment favorise le développement d’écosystèmes très particuliers. Ils jouent un rôle dans la stabilité des fonds océaniques, par conséquent il est important de connaître les facteurs qui permettent leur création et ceux qui peuvent entraîner leur déstabilisation.
Pourquoi as-tu souhaité rejoindre les équipes IFREMER ?
Je suis passionné par l'eau et la mer depuis mon enfance. Je souhaite travailler dans cet environnement. J'aime beaucoup naviguer et je fais partie de l'association « Général Leclerc » qui est une association permettant de naviguer dans la rade de Brest, de participer à différentes fêtes maritimes, et de réaliser le challenge des coquilliers.
