Géophysique et géodynamique

Technicienne supérieure en géophysique

Pauline est technicienne supérieure en traitement sismique au sein du Laboratoire Aléas géologiques et Dynamique sédimentaire de l’Unité Géosciences Marines.

En quoi consiste votre travail ?

Je travaille comme technicienne supérieure spécialisée dans le domaine de la géophysique et plus précisément dans les outils d’exploration sismique. Je travaille principalement dans les domaines de l’analyse du signal, le traitement d’imagerie sismique et l’utilisation d’outils d’acquisition sismique.

Mes tâches sont variées : acquisition et contrôle qualité de données de sismique réflexion durant des missions scientifiques sur des navires océanographiques, traitement des données sismiques à terre à l’aide de logiciels de traitement, rédactions de rapports techniques, essais en mer de nouveaux équipements dédiés à l’acquisition de données sismiques.

Lorsque le contrôle qualité des données est effectué, les résultats sont transmis aux chercheurs afin d’orienter la suite des opérations lors de campagnes océanographiques ou d’orienter leurs recherches lors des traitements effectués à terre.

Quel est votre cursus de formation ?

J’ai obtenu un baccalauréat scientifique spécialité Mathématiques, puis un DEUST Vibration Acoustique Signal (au Mans) et enfin j’ai terminé mon cursus scolaire par une licence professionnelle en Ingénierie Acoustique et Vibratoire (au Mans).

Ingénieur Géophysicien

Yannick est ingénieur géophysicien spécialisé dans les outils d’exploration sismique.

Quel métier exercez-vous au sein de l’Unité Géosciences Marines de l’Ifremer ?

Je travaille comme ingénieur géophysicien spécialisé dans les outils d’exploration sismique au sein du Laboratoire Aléas géologiques et Dynamique sédimentaire. Mes domaines de compétences sont la physique, l’analyse du signal, la spécification et l’expertise d’outils d’acquisition, les traitements d’imagerie sismique. Un des intérêts de l’Ifremer est de mener des projets intégrés, allant de la spécification des outils de mesure et leur développement, à leur mise en œuvre pour répondre aux besoins de la communauté scientifique. Un autre intérêt de mon travail est la variété des domaines d’applications : étude paléoenvironnementale, aléa géologique, ressources minérales du plateau continental aux grands fonds, étude des processus à l’interface eau/sédiment, et plus récemment étude des couches océaniques. Ces travaux sont pluridisciplinaires et permettent d’échanger avec les géologues, géochimistes, océanographes.

En quoi consiste votre travail ?

Mes tâches sont variées : rédaction de rapports techniques, proposition de nouveaux développements, essais en mer de nouveaux équipements, expertise de données, stratégie d’acquisition et contrôle qualité lors d’embarquements sur des missions scientifiques, développement d’outils logiciels en imagerie sismique, formation des utilisateurs scientifiques, participation à la rédaction d’articles scientifiques.

Quel est votre cursus de formation ?

De formation ingénieur généraliste en géophysique (EOST, Strasbourg), j’ai par la suite suivi une spécialisation niveau Master dans le domaine de l’exploration pétrolière à l’Institut Français du Pétrole.

Chercheure en géosciences marines spécialisée en géodynamique

Maryline est chercheure en géosciences marines spécialisée en géodynamique.

Quel métier exercez-vous au sein de l’Unité Géosciences Marines de l’Ifremer ?

Je travaille comme chercheur spécialisé en géodynamique et géologie structurale au sein du Laboratoire Géodynamique et enregistrement Sédimentaire. Je travaille principalement sur les marges continentales passives pour essayer de comprendre leur formation : comment passe-t-on d’une croûte continentale de 30 km d’épaisseur environ à une croûte océanique de 7 km d’épaisseur. Pour tenter de répondre à ces questions, je travaille à divers endroits du globe : en Méditerranée, au Brésil mais également dans le canal du Mozambique, en utilisant les outils suivant : sismique multitrace et OBS (Ocean-Bottom Seismometer) qui nous donnent une image des marges. Nous comparons enfin les résultats obtenus dans chaque zone, afin d’identifier les processus communs de formation.

Un des aspects importants de notre travail est de replacer les observations que nous faisons sur le marges dans un cadre paleo-géographique précis, et donc de travailler sur le mouvements des grandes plaques tectoniques au cours du temps. Pour cela, nous avons d’ailleurs développé un nouveau logiciel Placa3D qui permet de manipuler la théorie de la tectonique des plaques, sur une sphère. Nous travaillons en lien étroit avec les géophysiciens (pour le traitement des données) et les sédimentologues (pour l’interprétation du remplissage sédimentaire des marges).

En quoi consiste votre travail ?

Mes tâches sont assez variables : mon travail consiste depuis la préparation des missions à la mer (réflexion et rédaction de propositions de campagne), réalisation de la mission sur les navires océanographiques de l’Ifremer (L'Atalante, Pourquoi pas ?) au cours desquelles nous allons acquérir des données de sismique réflexion et réfraction, pour une durée de 30-40 jours, jusqu'au traitement et l’interprétation des données post-acquisition et la rédaction d’articles scientifiques qui divulgueront nos travaux à toute la communauté scientifique. Je participe également à des congrès nationaux et internationaux pour présenter nos travaux. Et j’encadre aussi de nombreux étudiants (en Master, thèse ou post-doc) afin de les épauler dans leur découverte du monde de la recherche.

Quel est votre cursus de formation ?

De formation universitaire, j’ai beaucoup voyagé avant d’être embauchée à Ifremer. J’ai obtenu mon Deug à l’université de Saint-Étienne, puis ma licence-maitrise à l’université à Brest, mon DEA à Montpellier, avant de revenir à Brest (Ifremer) pour mon doctorat en géologie Marine en 2003. J’ai ensuite passé 6 ans à Lisbonne (à l’Institut Dom Luis de la Faculté des Sciences de l’Université de Lisbonne (FCUL)) où je continuais à travailler en collaboration étroite avec Ifremer, en particulier pour les projets d’études des marges brésiliennes.