Géomicrobiologiste (cliquer ICI pour ouvrir)

Quel est ton parcours professionnel ?

Durant mon parcours, mon travail de recherche s’est principalement focalisé sur les écosystèmes microbiens et leurs interactions dans différents environnements marins (littoral, océanique profond, hydrothermal).

Ainsi durant mon Diplôme d'Etudes Approfondi (DEA) et ma thèse en écologie microbienne élaborés à l’Ifremer et à l’Université de Bretagne Occidentale, j’ai étudié la diversité des écosystèmes microbiens marins profonds et leurs caractéristiques métaboliques en utilisant des outils de biologie moléculaire.

Par la suite, mon expérience postdoctorale de cinq ans au sein du Laboratoire de Géomicrobiologie du Département de Géosciences de l’Université de Cardiff m’a permis d’acquérir de nouvelles connaissances et compétences techniques en géochimie, connaissances axées principalement sur l’étude des interactions microorganismes-minéraux, grâce à l’étude de l’utilisation de l’hydrogène provenant de réactions abiotiques à la surface de minéraux et l’utilisation d’oxydes métalliques (fer et manganèse) par des communautés microbiennes chimiolithoautotrophes.

En 2013, j’ai ensuite intégré le laboratoire de microbiologie des environnements extrêmes de l’Ifremer.

 

Qu’est-ce qui t'as amené à faire ce métier ?

Une passion pour la mer et la biologie, et le numéro 317 de « La Recherche » paru en 1999…

Est-ce la première fois que tu embarques ?

GeoFLAMME est la 11éme campagne océanographique à laquelle je participe. J’ai déjà embarqué sur L’Atalante (Ifremer) et le Marion Dufresne (TAFF) et j’ai aussi participé à de nombreuses campagnes côtières.

Quels sont tes domaines de recherche ?

Je m’intéresse à la géomicrobiologie, et plus spécifiquement à l’étude des écosystèmes microbiens marins profonds à l’interface entre la biosphère et la géosphère.

Quelles sont les principales qualités nécessaires pour exercer ce métier ?

Curiosité, ouverture d’esprit, rigueur, patience.

Quel est ton rôle à bord pour la mission GeoFLAMME ?

Un des objectifs est d’étudier l’effet de l’activité volcanique sur les communautés microbiennes de la colonne d’eau. Une des hypothèses de travail est de vérifier si les émissions volcaniques de gaz (CO2, H2…) stimulent la fixation de carbone (production de biomasse) par les communautés microbiennes. Pour cela nous allons réaliser à bord :

  • Des conditionnements d’échantillons de microorganismes de la colonne d’eau afin de les quantifier, les identifier, et les caractériser métaboliquement.
  • Des mesures de taux de fixations de carbone par les communautés de  microbiennes présentent dans la colonne d’eau. Pour cela nous allons utiliser un système de prélèvement et d’incubation sous pression.